lundi 30 novembre 2009

essais


















Une face cachée de la recherche d'émaux est la phase d'application sur des plaquettes d'essais (ici en porcelaine). La formule d'émail est calculée sur 50 ou 100 gr et va donner juste assez pour une ou deux plaquettes.
Mon travail joue sur la superposition des émaux et on voit bien ici toutes sortes de "réactions" des émaux entre eux. Certains bouillonnements peuvent être assez beaux et certains dépasser la mesure soit par une teinte beige-verdâtre-brunâtre soit par des décollements, des plis, des retraits ou des crachats sur les plaques d'enfournements.



















Je travaille de manière empirique, sans mesurer la densité des émaux et donc j'ai souvent des surprises à cause de ce "flou" volontaire. L'application d'un "effet" réussi sur une plaquette ne garantit hélas pas forcément un résultat identique sur une pièce plus grande : soit par la verticalité de la paroi qui va intensifier les coulures ou simplement car les épaisseurs et autres facteurs restent empiriques.... donc passer des essais aux bols va être la deuxième étape d'essai avec ces bonnes et mauvaises surprises.


Ici les cratères obtenus peuvent être intéressant mais la question est aussi à savoir si sur l'entier d'une pièce ce ne sera pas trop chargé.



(un shino sur un émail noir)






















Certaines textures sont aussi trop rêches pour des bols et ne seront gardées que pour des sculptures .
Ou alors je peux encore rajouter un troisième émail dessus et voir si cela fonctionne.

(un hagi sur un émail rose)






L'ensemble peut aussi être un peu "lourd", presque top "gras" un terme également employé pour le rendu des émaux...similaire au vocabulaire du thé.

(le même hagi sur un autre noir)



















Ou alors comme ici couleur et gonflement ne rendent pas bien.

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